Par la grâce de D.ieu,
19 Chevat 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Bien évidemment, il n’y a pas lieu de vous excuser pour le contenu de vos précédentes lettres, comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, à différents ‘Hassidim. Vous décrivez la situation telle qu’elle est, sans grimage et sans fard, même si celle-ci n’est pas positive. Il faut bien que vous rapportiez la vérité telle qu’elle est.
Vous ne devez pas vous excuser, en transmettant de telles nouvelles, puisqu’il est bien clair qu’il ne faut pas cacher la réalité. Les ‘Hassidim des précédentes générations avaient déjà adopté cette attitude, comme vous le savez et combien plus doit le faire la nôtre, génération orpheline.
Du fait de toutes ces raisons(1), on doit bien, au final, transmettre des informations peu satisfaisantes, émanant de personnes qui, pour l’heure, ne sont pas des amis. En conséquence, on ne craint pas l’exagération et l’ajout(2), pour ce qui les concerne. Et, ceci permet d’établir qu’en recevant des nouvelles d’amis et de proches, on écarte une amertume supplémentaire(3). Point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est évident.
Bien entendu, tout ceci s’applique, de la même façon, aux autres ‘Hassidim de votre ville(4).
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) De la nécessité d’établir la vérité.
(2) Pour les condamner plus clairement, car ils ne sont pas des amis. On n’hésite donc pas à le faire.
(3) Celle de ne pas recevoir de bonnes nouvelles des amis et d’obtenir uniquement les mauvaises nouvelles de ceux qui ne sont pas des amis. Il en résulte qu’il ne faut pas hésiter à écrire au Rabbi.
(4) Et, non uniquement au destinataire de cette lettre.