Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Tévet(1).
Il serait bon que vous-même et votre épouse, donniez à la Tsédaka, indépendamment l’un de l’autre, un montant de dix huit Guidoulim(2) de Pologne, multipliés par quarante. L’équivalent, en monnaie actuelle, est précisé dans ma lettre(3), qui a été publiée dans le Kovets Loubavitch, tome 8.
Cela veut dire que vous donnerez de la Tsédaka, de temps à autre, jusqu’à avoir atteint ce montant, l’un et l’autre. Vous consulterez également Iguéret Ha Kodech, au chapitre 21 et le discours ‘hassidique du Tséma’h Tsédek, basé sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ chaque sou s’ajoute aux autres pour…(4) ”.
Que D.ieu vous accorde le succès et la réussite de conduire tous vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit, en bonne santé et dans le calme moral.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Dans laquelle le destinataire de la présente demandait au Rabbi un moyen de réparer sa faute, ayant eu, par inadvertance, une relation avec son épouse, quand celle-ci était Nidda. Voir, à ce sujet, la lettre n°5292.
(2) Monnaie ancienne mentionnée par l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva, à propos du montant qui doit être donné à la Tsédaka pour racheter une faute.
(3) Il s’agit de la lettre n°199.
(4) Constituer un montant important.