Lettre n° 5070

Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 16 Tévet.

En un moment propice, je mentionnerai tous les noms que vous m’écrivez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous m’interrogez sur un traitement favorisant la mémoire. Vous connaissez l’interprétation que donnent nos Sages du verset : “ intégrée en tout et gardée ”, dans le traité Erouvin 54a(1). Celui-ci veut dire qu’il faut étudier avec enthousiasme et, bien entendu, sans succomber aux avances du mauvais penchant, qui recherche des stratagèmes et des ruses afin d’empêcher l’homme de servir son Créateur.

L’un des moyens d’y parvenir est de le rendre triste, de le convaincre qu’il n’a pas de réussite, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot.

Il faut donc lutter et s’emporter contre lui(2), ne l’écouter en aucune façon. De la sorte, disparaissent ses attaques, les voiles et les obstacles, comme l’explique le saint Tanya, que vous consulterez, en particulier au chapitre 29(3).

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Lorsque la Torah est intégrée à tous les membres du corps, il est possible de la garder durablement en soi.
(2) Contre le mauvais penchant.
(3) Le Rabbi signifie ici, qu’en l’occurrence, l’absence de mémoire résulte d’un manque d’enthousiasme pour la Torah et les Mitsvot.