Lettre n° 5041

Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 4 Tévet et je suis surpris que vous ne me disiez rien de la réunion ‘hassidique du 19 Kislev(2). Il y en a sans doute eu une également pour ‘Hanouka. J’espère qu’on en a profité pour renforcer et développer les institutions ‘Habad de votre ville. Vous voudrez bien me dire également comment vont ceux que vous citiez auparavant du fait de leurs problèmes de santé.

Puisse D.ieu faire qu’en tout cela et en ce qui vous concerne personnellement, vous m’annonciez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible.

Il a été rappelé, lors d’une réunion ‘hassidique(3), qu’en Tévet, comme l’affirment nos Sages(4), “ le contact entre les corps procure un plaisir ”(5). Or, nos Sages disent aussi que A’hachvéroch, dont il est question dans la Meguila, fait allusion au Saint béni soit-Il, “ Qui possède la fin et le début(6) ”. Ainsi, le “ Corps ”, l’Essence de D.ieu se révèle et prend plaisir au contact du “ corps ” de l’homme, ici-bas.

Dans le monde futur, la qualité du corps sera établie et l’âme recevra de lui sa vitalité, ainsi qu’il est dit : “ La femme entourera l’homme ”. Il y a effectivement là un bien visible et tangible, au sens le plus littéral, que le corps comprend et ressent.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav H. Serebrianski, de Melbourne, Australie. Voir, à son sujet, la lettre n°4949.
(2) Fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(3) Voir, à ce propos, les lettres n°4013 et 4022.
(4) A propos d’Esther, quand elle se rendit chez A’hachvéroch.
(5) A cause de la froideur de l’hiver.
(6) A’harit et Réchit. Le nom d’A’hachvéroch est la contraction de ces deux termes.