Lettre n° 5004

Par la grâce de D.ieu,
5 Tévet 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Kislev, dans laquelle vous me dites que vous êtes animé d’une profonde volonté de poursuivre votre étude de la Torah, mais que, pour l’heure, vous ne parvenez pas à trouver en vous la patience et l’ardeur nécessaires pour satisfaire ce désir.

La solution est donc la suivante :

A) Il faut que le temps de l’étude soit fixé, sans pour autant que celui-ci soit trop lourd. De manière naturelle, un homme va du plus simple vers le plus compliqué, surtout quand il a interrompu ses études pendant quelques temps.

B) Il faut s’efforcer, dans toute la mesure du possible, d’avoir un compagnon d’étude. Tout d’abord, c’est là un des moyens d’acquérir la Torah. On peut vérifier que ce qui est fixé a une plus grande stabilité, car on éprouve de la gêne, devant ses camarades de classe et l’on ne peut trouver aucune excuse pour se justifier.

C) Il ne faut pas se décourager si le premier essai ou même le second ne sont pas concluants. La nature veut qu’il en soit ainsi. On peut ne rien obtenir, à plusieurs reprises. Pour autant, si l’on est réellement déterminé, on connaîtra, au final, le succès.

Vous savez qu’en toute chose, l’aide de D.ieu est déterminante, en particulier pour ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en notre période d’exil particulièrement obscur. Il serait donc bon que vous donniez, tous les matins de semaine, avant la prière, quelques pièces à la Tsédaka. Chaque jour également, y compris le Chabbat et les fêtes, vous lirez quelques Psaumes, après la prière.

Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles. Vous me direz que vous avez commencé à mettre tout cela en pratique, que vous observez les fruits de votre effort, ainsi qu’il est dit : “ Quand on fait des efforts, ils sont couronnés de succès ”.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,