Lettre n° 4962

Par la grâce de D.ieu,
22 Kislev 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai eu de vos nouvelles avec plaisir, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, mais, au cours de la discussion, j’ai appris avec peine que vous ne faites nullement cas, semble-t-il, de votre santé et vous ne vous conformez pas aux prescriptions des médecins.

Il est sans doute inutile de vous rappeler de quelle manière ces prescriptions doivent être considérées. Le Choul’han Arou’h le précise, dans les lois du Chabbat, de Yom Kippour(1) et également des dégâts physiques et moraux. L’idée générale est exprimée par l’affirmation suivante de nos Sages : “ Un homme n’est pas habilité à faire souffrir son corps ”. En effet, le corps est le bien du Saint béni soit-Il(2). Il s’agit là d’une affirmation merveilleuse qui, même à l’issue d’une courte réflexion, peut couper le souffle !

Puisse D.ieu faire que cet enseignement de nos Sages, dont la dimension qualitative est merveilleuse, vous permette de mettre en pratique l’Injonction : “ Vous prendrez bien garde de vos âmes ”. A n’en pas douter, vous pourrez ainsi multiplier vos activités communautaires, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en général.

Et, vous connaissez le dicton(3) suivant du Maguid de Mézéritch, dont la Hilloula était célébrée il y a quelques jours(4) : “ Une petite déchirure dans le corps correspond à un grand accroc, dans l’âme ”.

Je vous joins nos dernières parutions. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre. Le mérite de tous en dépend.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour des jours de ‘Hanouka lumineux et étincelants,

N. B. : Je vous remercie d’avoir pensé à me transmettre cette carte. Celui à qui vous l’avez confiée ne connaissait pas les détails, à son sujet. Me basant sur l’enseignement de nos Sages, au traité ‘Houlin 44b, je l’ai transmise à l’internat de la Yechiva Tom’heï Temimim. En effet, un repas public du Chabbat est une Mitsva communautaire.

Notes

(1) Permettant de transgresser ces jours pour sauver une vie.
(2) L’homme ne peut donc pas en disposer comme il l’entend.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2055.
(4) Le 19 Kislev.



4962*

Par la grâce de D.ieu,
22 Kislev 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous ne savez pas encore étudier la Torah et vous me demandez si, à votre âge, cette activité peut encore être utile.

Plusieurs enseignements de nos Sages établissent qu’un homme doit toujours étudier la Torah, quel que soit son âge. S’il le fait avec ardeur et constance, à la Yechiva, il est bien clair que ceci lui sera utile.

Il serait bon, chaque jour de semaine, de donner de la Tsédaka, avant la prière du matin. Après celle-ci, chaque jour, y compris le Chabbat et les fêtes, vous lirez des Psaumes. Grâce à tout cela, vous multiplierez votre réussite, en la matière.

En vous rendant à Marrakech, vous parviendrez à vous y installer positivement, à la fois matériellement et spirituellement.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,