Lettre n° 4910

Par la grâce de D.ieu,
7 Kislev 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 2 Kislev, dans laquelle vous me décrivez brièvement comment s’est passée l’année, depuis la date de votre engagement à vous attacher à la ‘Hassidout et à ce qui la concerne. Sans doute redoublerez-vous d’ardeur, de la manière la plus forte, avec votre introduction dans la seconde année. Vous consulterez, à ce sujet, le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, Parchat Bamidbar, page 3a.

Bien plus, vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ tous les commencements sont difficiles ”. Or, la seconde année n’est déjà plus un commencement. Vous devez donc exiger beaucoup plus de vous-même. Il sera plus aisé de le faire si vous méditez à ce qu’écrit l’Admour Hazaken, au chapitre 30 du Tanya, page 38b : “ Pour cela, chaque homme(1) doit… ”. Vous consulterez précisément ce texte, en en appliquant les termes à votre propre personne.

Vous parlez du soucis et des tracas. Vous connaissez l’affirmation de la Michna selon laquelle “ Quiconque se soumet au joug de la Royauté divine est libéré…(2) ”. Or, celui qui fait une erreur sur une Michna doit recommencer, tant celle-ci est considérée comme une évidence absolue(3).

Il est une décision bien connue, qui fut rapportée par l’Admour Haémtsahi. En effet, parce que l’Admour Hazaken fit don de lui-même pour la ‘Hassidout, le Tribunal céleste décida qu’en tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements, ceux qui sont attachés à lui et suivent sa voie auraient le dessus.

Que D.ieu vous accorde donc la réussite en tout ce qui vient d’être dit. Tout dépend de votre volonté, car vous disposez des forces et des capacités nécessaires.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et en saluant vos amis,

Notes

(1) Ce qui veut bien dire que cela s’applique à chacun.
(2) Des contraintes du monde.
(3) Toute erreur est donc inconcevable.