Lettre n° 4858

Par la grâce de D.ieu,
21 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre. Dans mon courrier, je vous indiquais quelques livres. Il s’agissait de vous faciliter le recueil des informations, concernant le sujet que vous décrivez.

Vous évoquez la visite du Rav Chlita. Comme vous le savez, celle-ci avait pour but de motiver l’entourage à la pratique de la Torah et des Mitsvot. Elle n’avait aucun autre objectif. Je suis donc surpris que vous n’ayez pas cherché à lui venir en aide, en la matière. En effet, vous êtes sur place et votre collaboration aurait donc été précieuse. Or, votre lettre semble indiquer que vous ne l’avez même pas rencontré.

Vous évoquez le doute sur l’orthographe du nom Akiva(1). En effet, on montra, en rêve, au Ryaz(2), que la fin des mots constituant le verset : “ Une lumière semée pour le Juste et la joie pour ceux qui possèdent la droiture du cœur ” forme le nom Akiva, avec un Hé(3).

Par ailleurs, il est dit également que “ la Torah ne se trouve pas dans le ciel ” et que “ l’on ne tient pas compte d’une voix émanant du ciel ”. Cette question a déjà été discutée(4), en différents endroits(5).

L’explication est brièvement la suivante. Il est dit que “ la Torah ne se trouve pas dans le ciel ” seulement quand il s’agit de trancher la Hala’ha, mais non si l’on désire interpréter un fait concret, en l’occurrence déterminer l’orthographe du nom de Rabbi Akiva, porté par tous ceux qui s’appellent ainsi, dans les générations ultérieures. C’est bien évident.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Vous consulterez, à ce sujet, le Toureï Zahav, sur les noms des actes de divorce, à l’article ‘Akiva’ le Birkeï Yossef, à la même référence, le Chem Ha Guedolim, du ‘Hida, à l’article ‘Rabbi Y. T. de Vienne’, le Chaar Ha Kavanot du Ari Zal, à propos de Sefirat Ha Omer et ses recueils sur le Talmud, à la fin du traité Bera’hot, à propos de Akiva. Par ailleurs, le Likouteï Torah du Ari Zal, sur le Psaume 97, dit : ‘Une lumière semée…’ : les initiales des mots constituant ce verset forment le nom Akiva. Voir les responsa ‘Hatam Sofer, partie Even Ha Ezer. Le Maharchal, dans le Yam Chel Chlomo, dit que les scribes n’étaient pas méticuleux, dans leur retranscription des noms talmudiques ”.
(2) Rabbi Its’hak Or Zaroua.
(3) Pour dernière lettre, à la place du Aleph.
(4) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rayats, tome 2, lettre n°634.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Le Chem Ha Guedolim du ‘Hida évoque longuement tout cela, à l’article ‘Rabbi Yaakov le ‘Hassid’, dans lequel il cite également quelques références ”.