Par la grâce de D.ieu,
18 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au jeune Moché Aharon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et à celle qui la précédait :
A) Vous commentez plusieurs passages du Tanya, dans lesquels figure le mot “ etc. ”, dont on peut se demander le sens.
En pareil cas, il est bien évident que le “ etc. ” est en rapport avec les mots qui le précèdent et avec le contexte, mais non avec les idées émises bien avant cela. De même, il est bien clair qu’il fait allusion à la fin d’un verset, à une citation des Sages ou à une explication. En revanche, il ne peut pas introduire une idée nouvelle ou bien rappeler ce qui a été expliqué par un autre texte et non dans ce passage.
B) Vous évoquez le nombre des six cent vingt colonnes de lumière et vous demandez pourquoi il n’y en a pas six cent treize(2).
Le nombre six cent vingt, Kéter(3), est bien connu, dans les livres de Kabballa et dans la célèbre prière de Rabbi Ne’hounya Ben Hakana qui figure, en particulier, dans ces livres. Il n’y a donc nullement lieu de parler de six cent treize colonnes de lumière.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav M. A. Friluk, de Bneï Brak.
(2) Selon le nombre des Mitsvot.
(3) La couronne qui surplombe l’enchaînement des mondes, terme dont la valeur numérique est six cent treize.