Par la grâce de D.ieu,
17 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Tichri. J’y ai lu, avec plaisir, qu’avec le début de la nouvelle année, vous avez adopté, pour votre prière, le rite lumineux de l’Admour Hazaken, celui du Ari Zal. Puisse D.ieu faire que celle-ci soit exaucée, au sein de toutes les prières d’Israël.
Le début des bénédictions intermédiaires(1), permettant d’exprimer les besoins de l’homme, est : “ Accorde-nous la sagesse, l’entendement et la connaissance ”(2). L’effet positif(3) en sera donc ressenti dans tous les autres domaines, dans les requêtes qui seront formulées par la suite(4). Puisse D.ieu faire qu’il n’y ait pas trop de difficultés et de voiles, en la matière.
Vous me demandez ce que vous devez faire, pendant le Chabbat et les fêtes, quand vous vous rendez dans votre synagogue, dans laquelle un autre rite est en usage.
Il y a un doute, en la matière, uniquement si vous devez conduire vous-même la prière, en tant qu’officiant. En revanche, si vous priez seul, il est clair que vous devez conserver votre rite(5). Comme vous le savez, nous connaissons des faits concrets(6), en la matière, constatés dans les autres générations. Bien entendu, il en est de même pour la lecture de Ve Chamerou(7).
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) De la Amida, la prière des dix huit bénédictions.
(2) ‘Ho’hma, Bina et Daat, dont les initiales sont ‘Habad, comme ce rite de prières.
(3) De ce changement de rite.
(4) Dans la Amida.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Responsa Mechiv Davar, chapitre 17. Responsa Maharam Chik, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 43, contre l’avis du Péat Ha Choul’han, loi 1010. Les responsa ‘Hatam Sofer, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 15, précisent que le maître du ‘Hatam Sofer, le Rav Nathan Adler, conduisait l’office en utilisant le rite Ari Zal, même si toute la communauté avait le rite Ashkénaze ”.
(6) Voir, à ce sujet, les lettres n°4350, 5101 et 5165.
(7) “ Et, les enfants d’Israël respecteront le Chabbat ”, paragraphe qui est intercalé dans la prière du vendredi soir, avant la Amida, selon tous les rites, sauf celui du Ari Zal.