Par la grâce de D.ieu,
10 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Je fais réponse à votre lettre du 5 ‘Hechvan, dans laquelle vous me rapportez ce qui s’est malheureusement passé lors de la naissance(2).
Vous devez vérifier si votre union n’a pas eu pour effet de blesser une Juive ou un Juif(3). Y a-t-il eu des fiançailles précédents, que l’on aurait annulé sans présenter des excuses de la manière qui convient ? De même, il est bien évident qu’il faut respecter pleinement les lois de la pureté familiale, faire vérifier les Tefillin du mari et les Mezouzot de la maison.
Par ailleurs, vous avez sûrement adopté la coutume des femmes juives vertueuses, consistant à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. En plus de cela, vous donnerez également de la Tsédaka, dans la semaine, les lundis et jeudis.
En votre cœur, vous placerez votre confiance en le Créateur du monde, Qui le dirige. Il exaucera le souhait de votre cœur et vous donnera des enfants.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) L’enfant était mort-né.
(3) A qui l’un ou l’autre aurait, au préalable été fiancé.