Lettre n° 4814

Par la grâce de D.ieu,
6 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous évoquez l’usage de lire des Tehilim après la prière. Vous me demandez pourquoi on ne les dirait pas avant celle-ci.

En fait, il s’agit de deux pratiques différentes(1), qui n’ont pas la même qualité et le même contenu. On lit des Tehilim avant la prière pour se préparer à celle-ci, en relation avec le Tikoun ‘Hatsot(2). A l’opposé, les Tehilim suivant la prière en sont la conclusion, introduisant la journée qui vient ensuite.

Déjà, les premiers Sages demandaient qu’on lisent des Tehilim après la prière. A notre époque, cette pratique a été renouvelée par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, comme l’explique un grand nombre de ses lettres, en particulier dans le Kovets Mi’htavim sur les Tehilim, qui est également imprimé dans le Tehilim Ohel Yossef Its’hak. Ces textes montrent l’importance d’une telle pratique.

En conséquence, quiconque peut agir, en la matière, en a le mérite et l’obligation sacrée. Il doit instaurer cette pratique en tout endroit où cela est possible. Le mérite de tous en dépend.

J’espère que vous avez vous-même adopté cette pratique, consistant à lire des Tehilim après la prière, de même que les autres pratiques, l’étude quotidienne d’une Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi, de la Sidra de la semaine, le dimanche du début de cette Sidra jusqu’au Chéni, le lundi du Chéni au Chlichi et ainsi de suite, l’étude quotidienne d’un passage du Tanya, selon sa répartition annuelle, comme l’explique la lettre mentionnée ci-dessus. En tout état de cause, vous adopterez ces pratiques, à l’avenir.

Que D.ieu vous accorde la réussite.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Voir le Kovets Mi’htavim sur Tehilim, page 211, dans la note.
(2) Les lamentations sur la destruction du Temple, récitées au milieu de la nuit.