Par la grâce de D.ieu,
20 Tichri 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 12 Tichri. Je suis surpris que vous ne m’ayez pas écrit pendant tant de temps. Vous connaissez l’affirmation de notre sainte Torah selon laquelle chaque journée doit recevoir son contenu spécifique et, quand on sait que l’on devra le faire savoir à quelqu’un(1), on a plus d’ardeur et de force pour multiplier les accomplissements. Ainsi, disent nos Sages, “ si Reouven savait…(2) ”. Or, votre présente lettre est rédigée d’une manière très concise.
Il est sûrement inutile de vous rappeler ce que disent nos Sages, à propos du verset : “ Si tu vois un homme dévêtu, tu le couvriras… et tu ne passeras pas outre à ta propre chair ”. Il s’agit ici de celui qui est “ dévêtu ” de Torah et de Mitsvot, comme le précise le Tana Dveï Elyahou Rabba. Malgré cela, le verset se termine par : “ tu ne passeras pas outre à ta propre chair ”(3).
Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Puisse D.ieu faire qu’en ce domaine également, vous m’annonciez de bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction,
[Du fait de la sainteté de la fête(4), le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais donc en son nom,
Le secrétaire,]
Notes
(1) Rendre des comptes sur ce qui a été effectivement accompli.
(2) Que ce qu’il a fait serait consigné dans la Torah, il n’aurait pas porté atteinte à la couche de son père.
(3) Le fait de se consacrer aux autres n’autorise pas à passer outre à ses propres besoins et obligations.
(4) Cette lettre a été rédigée pendant ‘Hol Ha Moéd Soukkot.