Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, aux multiples accomplissements
empli d’empressement, le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre et ce qu’elle contenait. Celle-ci faisait suite à vos nouvelles, que j’obtiens, de temps à autre, par les ‘Hassidim de Terre Sainte, qui vous rencontrent et me font savoir ce que vous accomplissez.
Puisse D.ieu faire que notre génération profite enfin de cette période, des capacités et des forces, non pas pour lutter contre le mal, mais bien pour multiplier et grandir le bien. Certes, du fait de nos nombreuses fautes, la situation actuelle est conforme à l’indication que donnent nos Sages, à propos de la période du talon du Machia’h(2) : “ Il n’est pas de jour dont la malédiction…(3) ”.
J’ai déjà dit que cet enseignement de nos Sages, au même titre que l’ensemble de la Torah, délivre un enseignement pour la pensée, pour la parole et même pour l’action, qui est le suivant. Chaque jour, il convient de multiplier la bénédiction, sans se contenter de la situation de la veille. Il est dit, en effet, que “ D.ieu les fit l’un face à l’autre(4) ”. Et, un verset affirme clairement que la bénédiction, le bien et la vie sont notre Torah et ses Mitsvot.
Nous sommes au commencement d’une nouvelle année. Puisse donc D.ieu faire que tout cela se renouvelle, pour le bien et la bénédiction, en un bien visible et tangible.
Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous soyez définitivement scellé pour une bonne année, en vous remerciant pour tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. Porouch, de Jérusalem.
(2) Juste avant sa venue.
(3) N’est pas plus forte que celle de la veille.
(4) Le bien face au mal.