Lettre n° 4752

Par la grâce de D.ieu,
5 Tichri 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la fin d’Elloul, dans laquelle vous m’interrogez sur la signification de la mienne. Vous me dites qu’il faut écrire plus précisément et sans allusions.

Ce que je voulais dire était très simple. En effet, quand on écrit à quelqu’un, c’est pour lui faire connaître un événement ou bien une situation et, en l’occurrence, pour obtenir, en outre, sa participation, dans ce domaine. Bien évidemment, il n’y a pas lieu de découvrir, dans la formulation de ma lettre, plusieurs doutes, concernant différents points.

Comme vous le savez, la Torah demande de s’exprimer dans un langage raffiné et elle emploie elle-même, quand elle relate un récit, des expressions comme : “ l’animal qui n’est pas pur ”. Il n’en est pas de même, en revanche, quand il s’agit d’enseigner la Loi. En effet, une figure de style pourrait avoir pour effet d’occulter un point, c’est bien évident.

Il est surprenant que les nouvelles de votre diffusion des sources me parviennent indirectement. Vous n’en dites rien, dans votre lettre. Sans doute le ferez-vous à la prochaine occasion.

Avec ma bénédiction afin que vous soyez définitivement scellé pour une bonne année,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,