Lettre n° 4725

Par la grâce de D.ieu,
A l’issue du Chabbat Parchat
Nitsavim Vayéle’h 5716,
Brooklyn,

Je te salue et te bénis,

J’ai bon espoir que ton état de santé s’est amélioré. Nos Sages disent que “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ” et sans doute te conformes-tu donc aux prescriptions des médecins, non seulement dans les domaines purement médicaux, mais aussi en ta nourriture et en ta boisson(1), qui font également partie du traitement.

Il ne faut pas adopter une attitude rigoriste en la matière, car celle-ci se révélerait être un allègement de la Loi(2). Chaque Juif a reçu l’Injonction de préserver son corps et de le maintenir en bonne santé. S’agissant de ce qui est permis par le Choul’han Arou’h, parce que le médecin demande de le faire, il faut donc adopter une position rigoriste en se conformant à son avis(3).

Bien plus, un dicton(4) de l’Admour Hazaken dit que “ l’on n’imagine absolument pas à quel point le corps d’un Juif est cher à D.ieu ”.

Si le médecin te demande de consommer certains aliments et certaines boissons, et qu’un Rav le permet, tu dois le faire et c’est ainsi que tu seras en bonne santé, physique et morale.

Avec ma bénédiction pour que tu donnes de bonnes nouvelles de tout cela, que tu sois inscrit et scellé pour une bonne et douce année(5),

Notes

(1) Le régime alimentaire.
(2) Puisqu’un corps en mauvaise santé ne permet pas d’accomplir les Mitsvot de la meilleure façon.
(3) Plutôt que d’écarter une telle pratique.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°3166.
(5) Cette lettre est vraisemblablement adressée à un enfant ou à un très jeune homme.