Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Mena’hem(1), dans laquelle vous évoquez différentes raisons qui font que vous avez diminué et même cessé votre étude de la ‘Hassidout.
A quoi servent ces raisonnements et ces explications si, au final, l’étude manque ? Vous connaissez l’enseignement de notre Torah selon lequel on ne peut pas considérer celui qui se trouve en situation de force majeure comme s’il avait effectivement agi(2).
Vous devez donc vous efforcer, dans toute la mesure du possible, de fixer un temps pour l’étude de la ‘Hassidout, de préférence chaque jour, même pour peu de temps. Puis, le Chabbat et deux fois par semaine, vous y consacrerez plus de temps. Et, rien ne résiste à la volonté.
Vous évoquez l’immersion rituelle et ce qui en découle pour votre état de santé(3). Il est clair qu’en pareil cas, il faut consulter un médecin spécialiste et lui demander s’il est utile, dans votre situation, de mettre une ouate dans l’oreille(4).
Notes
(1) Av.
(2) Bien qu’il ne puisse faire autrement et n’encourt donc pas de punition pour ne pas avoir agi.
(3) Justifiant ainsi de ne pas pouvoir la pratiquer, en l’occurrence à cause d’une affection de l’oreille.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Vous consulterez le Darkeï Techouva, chapitre 198, paragraphe 6 ”.