Lettre n° 4667

[Mena’hem Av 5716]

Vous précisez, dans votre lettre(1), que l’enterrement a eu lieu à Vancouver, le 28 Sivan, soit à la veille du 29, d’après l’heure en Terre Sainte(2). Vous me demandez, semble-t-il, ce qui en découle pour la récitation du Kaddich, jusqu’à la fin du onzième mois(3). En effet, nous avons coutume de compter l’anniversaire(4) à partir du jour de la mort et non de celui de l’enterrement, y compris la première année, comme le dit le Hayom Yom, à la date du 13 Chevat.

A mon sens, la lecture du Kaddich concerne celui qui est en deuil et est en relation avec son jugement(5). Il faut donc prendre en compte le temps et le lieu du décès et non l’endroit des endeuillés.

Ceci a-t-il une incidence sur l’anniversaire du décès, par exemple du fait de l’heure à laquelle il est survenu ? Les Sages des toutes dernières générations, par exemple le Rav Greenwald dans le Colbo, traitent de cette question. Pour l’un, on prend en compte le temps des endeuillés et cette position s’appuie sur le Doudaeï Ha Sadé. D’autres se basent sur le lieu du décès, d’après les responsa Ktav Sofer, partie Yoré Déa, chapitre 188.

Ce point ne sera pas développé ici et l’on adoptera une conclusion positive(6).

Notes

(1) Cette lettre est adressée au Rav Alexander Sender Youdassin, de Tel Aviv, qui écrivit lui-même au Rabbi, le 1er Mena’hem Av.
(2) Où se trouvent les endeuillés.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°536.
(4) Du décès.
(5) Devant le Tribunal céleste.
(6) En faisant état de cette conclusion positive, malgré le contenu de cette lettre qui ne l’est pas.