Par la grâce de D.ieu,
24 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume
une mission sacrée, le Rav ‘Haïm Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 15 Mena’hem Av, jour de la pleine lune la plus parfaite(2). Et, nos Sages disent que “ il n’était pas de fête pour Israël comme le 15 Av et Yom Kippour ”(3).
J’y ai lu avec plaisir que vous êtes parvenu à rectifier plusieurs Séfers Torah(4). Il n’est pas de mots pour exprimer à quel point cela est important, comme l’explique, en particulier, le Zohar, tome 3, page 71a, commentant la découverte d’un Vav supplémentaire(5). Les Tikouneï Zohar, au Tikoun 25, évoquent également les lettres manquantes et celles qui sont ajoutées.
Ceci souligne également la nécessité d’aimer chacun(6), comme cela a été expliqué au cours d’une réunion ‘hassidique, dont un extrait, traitant de ce sujet, est reproduit dans le Kovets Loubavitch, troisième partie(7).
Bien évidemment, tout cela ne vous dispense pas de participer à des études de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, s’ajoutant aux trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya(8). Que D.ieu vous accorde la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Le Rav H. M. Garelik, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, les lettres n°1939 et 2230.
(2) Puisqu’elle fait suite à la chute vertigineuse du 9 Av.
(3) Voir la lettre n°4640.
(4) Dont certaines lettres étaient vraisemblablement effacées.
(5) Ce qui permet d’apprécier la valeur de chaque lettre.
(6) Puisqu’à chaque Juif correspond une lettre du Séfer Torah. Or, aucune ne doit être manquante.
(7) A la page 176. Il s’agit d’un discours prononcé à la veille du second jour de Pessa’h 5716.
(8) Conformément à l’institution du précédent Rabbi.