Lettre n° 4549

Par la grâce de D.ieu,
22 Tamouz 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Acher(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous évoquez les différentes catégories(2), le Juste qui a le bien pour lui… Au sens le plus simple, l’homme moyen, le Beïnoni, possède, lui aussi, le bien ou le mal, c’est-à-dire qu’il est un Beïnoni dans sa pratique de la Torah et des Mitsvot, mais qu’il connaît, matériellement, le bien ou le mal.

Vous avez raison de dire qu’il en est ainsi(3). Pour autant, ceci est totalement indépendant de sa situation, puisqu’il reste, en tout état de cause, un Beïnoni. Il n’en est pas de même pour le Juste et l’impie, desquels on aurait pu penser qu’il existe seulement une seule catégorie. C’est pour cela que Moché s’interrogea uniquement sur le Juste et l’impie, comme le rapporte le traité Bera’hot 7a.

Vous gardez sûrement les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav A. Dursht.
(2) Du service de D.ieu, citées dans le premier chapitre du Tanya.
(3) Que le Beïnoni peut vivre dans l’opulence ou dans la misère.