Lettre n° 4537

Par la grâce de D.ieu,
18 Tamouz 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 10 Tamouz. Sans doute avez-vous, vous-même, reçu la mienne, qui faisait réponse à votre précédent courrier.

Vous me faites part de votre soumission à la partie révélée de la Torah et à la ‘Hassidout. Sans doute ne vous contenterez-vous pas de cela. Vous introduirez un ajout, de temps à autre. Notre sainte Torah dit, en effet, que l’on connaît l’élévation, dans le domaine de la Sainteté. Il est clair que cela s’applique également à l’étude de la ‘Hassidout.

Bien plus, vous avez le mérite de vous être installé, par un effet de la divine Providence, en un village qui a été fondé par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Or, cette étude de la Torah est la canal et les réceptacles pour susciter les bénédictions de D.ieu, en particulier en cet endroit.

Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi, matériellement et spirituellement, en un bien visible et tangible.

Vous m’interrogez sur le rite de la prière. Nos Sages disent : “ Vous qui possédez le calme de l’esprit, ne changez pas la coutume de vos ancêtres ”. Malgré cela, des Grands d’Israël ont déjà tranché que l’on peut passer du rite achkénaze au rite séfarade. De même, il est permis et judicieux de passer du rite séfarade au rite Ari Zal, qui est la fine fleur établie par l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah.

Que D.ieu vous accorde la réussite et que le souhait de votre cœur(3) soit exaucé, dans vos prières.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Le Rav H. Perets, de Kfar ‘Habad.
(2) Vraisemblablement, après l’attentat qui a été perpétré. Voir l’avant-propos et la lettre n°4281.
(3) Peut-être celui d’avoir un enfant.