Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5716,
Brooklyn,
Je vous et vous bénis,
On m’a rapporté un fait surprenant et même effrayant. Pendant cette dernière fête de Pessa’h, on a envoyé chez des familles les élèves venus d’ici, tout comme on leur assignait auparavant des jours(1).
Certes, la lettre de mon beau-père, le Rabbi, qui figure dans l’introduction du Kountrass Ets ‘Haïm(2), fait l’éloge de ce comportement et des foyers dans lesquels mangent ces élèves de la Yechiva. Pour autant, il est clair que telle n’était nullement mon intention, ni même, sans doute, celle des élèves qui sont venus d’ici, bien que la Cacherout, chez telle personne, soit aussi satisfaisante qu’à la Yechiva Tom’heï Temimim, laquelle est une institution publique, devant agir en conformité avec la volonté de nos maîtres, les fondateurs de Tom’heï Temimim. C’était encore moins la volonté des parents et des proches de ces élèves. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Puisse D.ieu faire que tout cela soit pour le bien, par la force de Celui Qui accomplit des merveilles. Mais, je ne suis pas certain qu’il faille s’en remettre à un miracle, en la matière.
Dans l’attente de nouvelles bonnes et détaillées, je conclus en vous adressant ma bénédiction, à l’occasion de la fête de la libération(3),
Notes
(1) Une famille les accueillant pour chaque jour de la semaine, afin qu’ils puissent poursuivre leurs études à la Yechiva.
(2) Du Rabbi Rachab.
(3) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques, les 12 et 13 Tamouz.