Par la grâce de D.ieu,
5 Tamouz 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai raconté, une fois, à mon beau-père, le Rabbi, qu’une certaine personne m’avait vu donner de la Tsédaka pendant la nuit(1), pour une certaine raison. Il exprima sa grande surprise, voyant ce que j’avais fait, car les écrits du Ari Zal ont un tout autre avis(2).
Mon beau-père, le Rabbi, me répondit que celui qui était à ce point étonné ne donnait sûrement pas de Tsédaka également pendant le jour.
B) Vous avez sûrement eu connaissance de mon télégramme(3) relatif à l’organisation de la fête de Chavouot, à Kfar ‘Habad. J’y ai précisé qu’en plus des habitants du Kfar, les élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod et les ‘Hassidim devaient également y être présents.
Vous voudrez bien m’indiquer qui, parmi les ‘Hassidim, est venu passer la fête de Chavouot à Kfar ‘Habad, en fonction de ce qui a été dit.
Puisse D.ieu faire qu’en ces jours propices, le mérite du fondateur de Kfar ‘Habad, qui le dirige, mon beau-père, le Rabbi, protège chacun de ceux qui sont liés à lui et s’efforcent de raffermir ses actions, en satisfaisant leurs besoins et ceux des membres de leur famille, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°238 et 642.
(2) Et considèrent qu’on ne donne pas de Tsédaka, la nuit.
(3) Il s’agit de la lettre n°4404.