Lettre n° 4433

Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du temps du don de notre Torah(1).

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, très concise, qui faisait suite à une longue interruption. J’en déduis que tout va bien. Son contenu semble indiquer que vous fixez un temps pour l’étude de la Torah. J’espère, bien que vous ne le précisiez pas, que vous prenez part également aux réunions des ‘Hassidim, se passant à proximité de chez vous. Vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken(2) selon lequel “ ce qu’une réunion ‘hassidique peut accomplir, l’ange Mi’haël ne peut le faire ”.

Vous me demandez quand lire des Tehilim(3). D’après ce que m’a dit mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, on ne peut les dire que dans la seconde partie de la nuit et pas avant, à l’exception de Roch Hachana et Yom Kippour.

Concernant votre seconde question, l’opportunité d’abandonner quelques unes de vos études pour lire l’ensemble des Tehilim plusieurs fois par jour, vous devez, à mon sens, mettre en pratique l’injonction : “ Tu n’abandonneras pas ton endroit ”, c’est-à-dire conserver vos études.

Certes, votre bon cœur vous suggère de dire plus de Tehilim. Vous le ferez donc avant la prière. Après celle-ci, vous les lirez selon leur répartition mensuelle.

Vous fixerez également une étude de la ‘Hassidout chaque jour. Vous apprendrez, chaque jour également, un passage du ‘Houmach, de la Sidra de la semaine, avec le commentaire de Rachi, le dimanche du début de cette Sidra jusqu’au Chéni, le lundi du Chéni au Chelichi et ainsi de suite.

D.ieu accordera, à vous et à votre épouse, de longs jours et de bonnes années. Vous pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) La fête de Chavouot.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°3507, 4436 et 4485.
(3) Pendant la nuit.