Par la grâce de D.ieu,
10 Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, que votre état de santé s’est amélioré, que vous allez mieux. Sans doute, s’appliquera pour vous l’affirmation de nos Sages, énoncée au traité Baba Batra 12b, selon laquelle, quand on fait du bien à quelqu’un, c’est pour de longs jours et de bonnes années.
Il est sûrement inutile de vous rappeler encore une fois que vous avez pu observer, jusqu’à maintenant, le bien visible et tangible que D.ieu vous a accordé. Sans doute ne vous êtes-vous pas ému des obstacles et des voiles, en la matière, ceux que vous rencontrez dans votre commerce. Cela sera sûrement momentané.
La raison en est la suivante. Nos Sages disent : “ Pourquoi te préoccuper de ce qui est caché auprès de D.ieu ? ”. Peut-être le but de tout cela était-il de vous conduire à envoyer un télégramme, en affirmant que vous faites un don d’un montant important, qui sera attribué selon mon avis.
En pareil cas, il est préférable de préciser le montant, afin qu’il n’y ait pas de doute pour l’un et l’autre. En effet, aussi importante que soit cette somme, on peut considérer qu’elle n’est pas à la mesure de ce que vous pouvez faire. Quand il s’agit de Tsédaka, il faut, dans la mesure du possible, éviter de parler de “ grande somme ”. Vous m’apporterez donc cette précision à la prochaine occasion.
Sans doute respectez-vous toutes les prescriptions des médecins. En effet, notre sainte Torah, Torah de vie, affirme qu’elle accorde au médecin la permission, c’est-à-dire également la force de guérir.
Je vous joins une copie de ma lettre, adressée à toutes, à l’occasion de la réunion générale des femmes et jeunes filles ‘Habad, qui a eu lieu ici. Vous voudrez bien la transmettre à votre épouse et également à votre fille, avec les explications qui conviennent, afin qu’elles agissent en fonction de son contenu.
Cette mission de Mitsva renforcera la bénédiction de D.ieu pour votre prompte et complète guérison, de même que pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction,