Lettre n° 4072

Par la grâce de D.ieu,
28 Tévet 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous connaissez l’explication de nos Sages(1), selon laquelle on a ajouté au verset huit lettres supplémentaires, afin de dire “ qui n’est pas pure ”(2). Et, ils posent, en effet, une question très simple, à ce sujet. Dans les Sidrot Chemini et Reéh, n’est-il pas dit, à différentes reprises, “ impure ”, sans ajouter aucune lettre ? En quoi la Parchat Noa’h se distingue-t-elle des autres, en la matière ?

La réponse est la suivante. Le verset comporte des lettres supplémentaires quand il fait un récit. En revanche, quand il indique le comportement qu’il convient d’adopter, il est énoncé de la manière la plus précise possible(3). Il y a donc bien là un enseignement de notre sainte Torah, au même titre que l’ajout de lettres, quand cela est nécessaire(4).

Ceci s’applique également à votre propre situation, puisque le plus grand nombre est concerné(5) et qu’il s’agit, en l’occurrence, de diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur, ce qui inclut son enseignement, ses usages et ses pratiques.

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3417.
(2) Plutôt que “ qui est impure ”, s’agissant des bêtes qui entrèrent dans l’arche de Noa’h, afin d’adopter une formulation plus raffinée.
(3) Y compris s’il doit dire un mot dur.
(4) Tout comme une figure de style est nécessaire dans un récit, la précision doit être recherchée quand on délivre un enseignement.
(5) Par l’action du destinataire de cette lettre.