Par la grâce de D.ieu,
18 Tévet 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me dites qu’en marchant dans la rue, est apparu devant vous ce qu’il n’est pas souhaitable de voir et vous vous êtes demandé, par la pensée, si vous deviez regarder sans vous en affecter ou bien ne pas regarder du tout(1).
Il s’agit là d’une très ancienne discussion. A ce sujet, on trouve également une causerie du Rachab. Selon sa conclusion, il ne faut pas regarder et l’on doit mettre de côté tous les subterfuges, en la matière, car tel n’est pas l’objectif de l’homme et nous disons, tous les jours, dans la prière : “ Ne nous soumets pas à l’épreuve ”. Il est surprenant que vous puissiez avoir un doute, à ce sujet.
Je possède effectivement le livre “ L’électricité selon la Hala’ha ”.
Vous évoquez le fait de ne pas réciter le Kiddouch entre 6 et 7 heures, le vendredi soir. Il s’agit, bien entendu, en la matière, d’une heure de soixante minutes, car la révolution des astres est la même, en été comme en hiver. De même, le milieu du jour n’est pas différent, au sud et au nord. La sixième heure commence donc six heures, toutes de durée égale, après le milieu du jour.
Vous me dites que l’on ne tient pas compte de cela, en Terre Sainte et vous citez un usage identique pour le Nital(2). Vous voudrez bien m’indiquer les raisons données par ceux qui considèrent que l’on ne respecte pas ces pratiques en Terre Sainte. Et, vous me préciserez si ces personnes sont dignes de foi.
Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela. Bien évidemment, les actions menées dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad, qui s’exercent surtout parmi la jeunesse, sont prioritaires, de ce point de vue.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 10, page 319, tome 11, page 290 et tome 16, page 576, le Yagdil Torah, paru à New York, tome 26, pages 70 et 121.
(2) Le soir du 25 décembre, pendant lequel on a coutume de ne pas étudier la Torah