Par la grâce de D.ieu,
14 Tévet 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Une femme vous posera peut-être la question suivante. Son état de santé n’est pas bon et certains se demandent si, en l’état, elle pourrait supporter une grossesse. Je lui ai écrit que, si tel est l’avis de son médecin, elle devait s’adresser à vous pour savoir ce qu’il convenait de faire.
Vous connaissez sûrement la décision du Tséma’h Tsédek(1), en la matière, énoncée dans ses responsa Even Ha Ezer, chapitre 89. En effet, celui-ci adopte une position conciliante et il donne une permission(2), en la matière. J’ai déjà dit aux tenants de la position rigoriste, parmi les originaires de Hongrie qu’en l’endroit de Rav, la Hala’ha est tranchée selon l’avis de Rav et que nous sommes nous-mêmes, partout où nous nous trouvons, dans l’endroit de nos maîtres.
En outre, il est à peu près certain que ceux qui adoptaient une position rigoriste, dans les générations précédentes et conseillaient le retrait(3) pour éviter la faute que l’on sait(4), demanderaient de ne pas se retirer, toujours pour se préserver de cette faute, en cette génération orpheline. En l’occurrence, l’accord des deux parties(5) est nécessaire et ils opteraient donc pour la permission donnée par le Tséma’h Tsédek. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Tévet, avec tout ce qu’elle contenait.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3651.
(2) D’avoir une relation conjugale.
(3) L’absence de relation conjugale.
(4) L’émission de semence en pure perte.
(5) Le mari et la femme.