Par la grâce de D.ieu,
12 Tévet 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Chalom Mendel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’avez fait part de la naissance de votre fille, avec Mazal Tov, Mazal Tov.
Puisse D.ieu faire que vous l’éduquiez, avec votre épouse et tous vos enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse.
Comme le dit(2) le Rabbi Rachab, notre coutume est de dire “ à la Torah ” et non uniquement “ au dais nuptial et aux bonnes actions ”, pour la naissance d’une fille(3). Nos Sages expliquent, en effet, au traité Bera’hot 17a : “ En quoi consiste le mérite des femmes ? A faire enseigner…(4), à faire apprendre…(5), à attendre…(6) ”.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
M. Schneerson,
J’ai bien reçu votre lettre du 3 Tévet. Vous me dites que vous avez allumé l’électricité(7) sans avoir pu demander quelle était la Hala’ha, en la matière. C’est effectivement ce qu’il fallait faire selon notre Torah, Torah de vie, comme l’indique le Choul’han Arou’h, au chapitre 328.
Vous consulterez également le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 330, fin du paragraphe 3, précisant ce qui peut être fait pour une femme parvenue au neuvième mois de sa grossesse. Le paragraphe 1 envisage, en outre, l’absence de bougie et la crainte qu’elle éprouve alors.
Vous m’interrogez sur les combinaisons de noms(8). Mon beau-père, le Rabbi, ne voulait pas que les noms de nos maîtres soient associés à d’autres noms.
Notes
(1) Le Rav C. M. Kalmenson, de Paris.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°1760 et 4156.
(3) Bien que celle-ci ne soit pas tenue d’étudier la Torah.
(4) La Torah aux enfants.
(5) La Torah par leur mari.
(6) Le retour de leur mari de la maison d’étude.
(7) Vraisemblablement, pendant le Chabbat, à cause de l’accouchement.
(8) Familiaux avec ceux des maîtres de ‘Habad et de leur épouse.