Lettre n° 4004

Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, rédigée à l’issue du Chabbat 11 Kislev et je suis très surpris de l’intervalle qu’il y a entre vos courriers, alors que vous assumez une mission sacrée. Vous comprenez donc le désir que l’on peut éprouver de recevoir des nouvelles détaillées, de votre part. J’ai bon espoir qu’à l’avenir, vous rectifierez tout cela.

Vous évoquez les avis divergents des médecins. Tous s’accordent, néanmoins, pour reconnaître qu’il n’y a pas lieu d’opérer. Vous devez donc vous en réjouir. Vous concluez en me rapportant ce que prévoient ces médecins, dans deux ou trois ans. Mais, D.ieu “ guérit toute chair et fait des merveilles ”. La compétence du médecin consiste à prendre des mesures immédiates et non à prévoir l’avenir.

Vous mentionnez, à la fin de votre lettre, un point qui est essentiel. Le chapitre 7 d’Iguéret Ha Kodech explique que tout ce qui concerne l’homme dépend de la Mitsva qu’il lui incombe de respecter plus scrupuleusement. Pour ce qui vous concerne, il s’agit de votre action envers vos élèves. Vos préoccupations morales sont liées à cela, de même que ce qui vient d’être évoqué.

Vous me dites que vous ne concevez pas de satisfaction de vos élèves, car ceux-ci ne sont jamais les mêmes et vous vous interrogez donc sur l’utilité de ce que vous faites. Or,

A) même si l’on enseigne seulement pendant quelques mois, on peut transmettre un message qui sera reçu, gravé dans l’esprit et conduira à l’action,

B) point essentiel, vous devez vous demander comment intéresser les élèves, les attirer à l’étude et, surtout, à ce qui concerne ‘Habad, aux écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch. De la sorte, ils percevront la lumière bienfaisante.

Tout dépend de vous et des autres ‘Hassidim se trouvant sur place. J’attends de bonnes nouvelles de cela.

Avec ma bénédiction,