Par la grâce de D.ieu,
12 Kislev 5716,
Brooklyn,
A mon parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires, est issu d’une
illustre famille, le Rav Avraham Yehouda(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, qui n’était pas datée. J’espère qu’entre temps, vous avez reçu mes salutations, par l’intermédiaire du professeur Kirzon et de son épouse.
Comme vous me le demandez, je citerai le nom de tous ceux que vous mentionnez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Nous venons d’entrer en Kislev, mois de la délivrance. Or, ce n’est pas seulement nous qu’Il a libéré dans la paix, mais aussi notre âme, la lumière et la vitalité de notre âme, qui nous ont été accordées, selon l’expression du Rabbi Rachab, dans sa lettre bien connue(2).
Ce mois est propice pour les miracles qui concernent l’âme et, en conséquence, pour ceux qui surviennent au corps. On sait, en effet, que le miracle de ‘Hanouka est, avant tout, celui de l’âme, car les enfants d’Israël se trouvaient alors sur leur terre. Néanmoins, il en résulta une guerre et ils(3) voulurent les déposséder de leurs biens, comme le souligne le Rambam.
Le sens du verset : “ Ces jours sont commémorés et revécus ” est bien connu. En effet, lorsque ces jours sont commémorés, chaque année, de la manière qui convient, ils peuvent se dérouler, de nouveau et révéler les mêmes lumières que la première fois. Bien plus, la santé du corps est également spirituelle et elle appartient au domaine de la Sainteté, car “ avoir un corps sain et intègre fait partie des voies de D.ieu ”(4).
Je vous joins nos dernières parutions, qui vous intéresseront sûrement.
J’attends de vos bonnes nouvelles. Vous me direz que vous avez recommencé à diffuser les sources(5) pendant le temps de “ la Volonté de toutes les volontés ”(6), de même qu’aux autres moments de la semaine, chaque jour ayant son contenu spécifique. Vous le ferez dans la joie et avec une meilleure santé.
Avec la bénédiction de votre parent,
Notes
(1) Le Rav A. Y. Hen, de Paris. Voir, à son sujet, la lettre n°2669.
(2) Cité au début du Hayom Yom. Voir, également, la lettre n°3946.
(3) Les Grecs.
(4) Selon les termes du Rambam.
(5) De la ‘Hassidout.
(6) Dans l’après-midi du Chabbat.