Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Kislev 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
monsieur A. Friedrich,
Je vous salue et vous bénis,
Je suis surpris de ne pas avoir eu de vos nouvelles depuis bien longtemps. Conformément à l’usage établi, c’est sans doute la preuve que tout va bien et que vous n’avez donc rien à écrire. Néanmoins, il en est ainsi uniquement pour ce qui vous concerne personnellement. Pour ce qui est des préoccupations communautaires, en revanche, nos Sages disent que “ l’on s’élève dans le domaine de la Sainteté ”. On a donc toujours quelque chose à écrire, à propos des actions nouvelles.
Bien plus, la nouvelle année vient de commencer et il faut, de nouveau, organiser les moments d’étude. Celui à qui D.ieu accorde la capacité de guider les autres doit donc voir, en cela, son objectif le plus élevé, le plus essentiel et le plus profond.
Je voudrais, en particulier, vous demander de renforcer et de développer les cours que vous donnez aux femmes. Par leur intermédiaire, on peut toucher toute la famille, la conduire à améliorer son engagement juif, en général et l’éducation des enfants, des garçons et des filles, en particulier.
En effet, même si les enfants ont un comportement basé sur la Torah, il leur manque, bien souvent, la connaissance de nombreuses lois et coutumes. Et, les mères sont incapables de répondre à différentes questions que leurs enfants leur posent, à l’instigation de leur amis ou bien du fait d’autres circonstances.
Nos Sages disent également que l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. J’espère donc que je recevrai de vos bonnes nouvelles, dans ce domaine et dans les autres. A n’en pas douter, D.ieu vous accordera Sa rétribution, “ mesure pour mesure ” mais d’une manière largement accrue, par un ajout à “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même qu’au luminaire de la Torah, qui en est l’aspect profond, pour votre propre famille et pour vous-même.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,