Par la grâce de D.ieu,
25 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, de même qu’à la demande de bénédiction qu’elle contenait et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous me dites que vous êtes incapable d’accomplir quoi que ce soit, dans tout domaine. Que D.ieu vous garde de tenir pareille affirmation, car la Torah est éternelle et elle a été donnée à chaque Juif en particulier. C’est l’une des raisons pour lesquelles les dix Commandements, et surtout les deux premiers, qui incluent en eux toute la Torah, sont énoncés au singulier.
Il en résulte que vous devez avoir également le mérite de diffuser les sources à l’extérieur, c’est-à-dire l’enseignement de la ‘Hassidout, ses pratiques et ses usages. Bien évidemment, les modalités de cette diffusion dépendent de l’époque et du lieu. Néanmoins, en tout temps et en tout endroit, la possibilité et la capacité de diffuser existent et nos Sages affirment que celui qui fait des efforts les voit récompensés par le succès.
Le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ” et, lorsque l’on renforce la santé morale de son entourage, on reçoit de D.ieu, d’une manière largement accrue, la santé morale et physique. D.ieu fasse que vous ayez de longs jours et de bonnes années. Qu’Il renforce et développe la lumière, dans la part du monde qui vous est confiée, avec largesse d’esprit.
Avec ma bénédiction,