Lettre n° 3856

Par la grâce de D.ieu,
4 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous m’écrivez que vous n’avez pas de temps libre et que vous ne parvenez pas à concentrer votre pensée. C’est précisément ce qui fait l’objet de la présente. En effet, on parvient à trouver du temps pour ce que l’on comprend par son âme intellectuelle. Il est inutile de préciser cette idée tant cela est évident.

Vous me donnez les causes justifiant que la paix entre vous n’est pas aussi solide qu’elle devrait l’être. Tout serait bien différent s’il y avait un homme faisant l’unanimité.

Chacun d’entre nous reçoit une mission, au moment qui convient, dans le lieu qui convient, en les domaines qui conviennent. Un verset (Kohélet 3, 11) établit clairement et il est un principe de la foi que “ la récompense est à la mesure de l’effort ”. La ‘Hassidout l’explique et la logique élémentaire suffit pour le comprendre.

Tous reçoivent donc les forces nécessaires pour mener à bien cette mission. Se demander ce qui se passerait s’il en était autrement est une réflexion certes profonde, mais qui n’a aucune implication concrète, bien plus qui peut affaiblir le désir de rectifier la situation actuelle, comme on peut le vérifier concrètement.

Bien évidemment, en pareille situation, quiconque le désire a la possibilité de mettre en pratique les termes du verset : “ Vois, J’ai placé devant toi… et, tu choisiras la vie ”. Bien plus, tous les protagonistes sont, en l’occurrence, liés à la ‘Hassidout, dans une plus ou moins large mesure. Celle-ci est le luminaire de la Torah et sa dimension profonde. Votre action s’en trouve simplifiée d’autant.

Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles de tout cela.

Avec ma bénédiction,