Par la grâce de D.ieu,
4 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous m’écrivez que vous n’avez pas compris ce que je voulais dire à propos de l’action que vous évoquiez. Faut-il vous en abstenir ?
Il est bien clair que mon propos n’est pas d’empêcher qui que ce soit de mener une action positive, surtout si elle concerne l’éducation de la jeune génération. Néanmoins, je constatais que vous négligiez, de ce fait, ce qui est votre rôle essentiel et la mission qui vous est confiée.
A mon sens, votre mission première, comme je vous l’ai maintes fois écrit, consiste à sauver les jeunes de l’emprise des forces du mal, à leur offrir une bonne éducation. Tous les autres accomplissements doivent être envisagés uniquement s’ils ne remettent pas en cause cette mission première. Si c’est le cas, que D.ieu vous bénisse et comme votre part est enviable.
De façon générale, il est difficile de se déterminer, de se convaincre de ne pas faire une action positive, même si l’on n’en est pas directement responsable. C’est pourtant ce que l’on attend de nous. Et, la raison en est, précisément, le fait que l’on soit occupé, à ce moment précis et même avant cela, par une autre Mitsva, de laquelle on est spécifiquement chargé et qui ne peut être réalisée par les autres.
J’ai été satisfait de prendre connaissance de ce que vous m’écrivez, à propos des activités de votre épouse. Puisse D.ieu faire qu’en vous deux s’accomplissent les propos de nos Sages, selon lesquels “ on s’élève, dans le domaine de la Sainteté ”, en bonne santé et avec une véritable largesse d’esprit.
Avec ma bénédiction,