Par la grâce de D.ieu,
3 Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous devez savoir que tout ce que vous évoquez n’est aucunement comparable au point essentiel, qui est la nécessité d’avoir une vie familiale ordonnée, comme l’explique clairement notre sainte Torah, Torah de vie. On peut observer concrètement à quel point il n’est pas bon qu’un homme soit seul. Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident.
En tout domaine, néanmoins, l’aide de D.ieu est nécessaire, surtout pour se marier, ainsi qu’il est dit : “ la maison et la richesse sont l’héritage des pères, mais une femme avisée est accordée par D.ieu ”. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit d’un second mariage, qui dépend des actions de l’homme.
Vous devez donc, au plus vite, intensifier votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, garder, sans en faire le vœu, les trois études, concernant chacun, qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Chaque jour, avant la prière, vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka. De même, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. D.ieu vous permettra d’annoncer de bonnes nouvelles de tout cela.
Vous me dites, à la fin de votre lettre, que vous n’avez pas écrit, jusqu’ici, parce que vous n’aviez rien de bon à raconter. Non seulement cette assertion ne répond pas à la question, mais, bien plus, celle-ci s’en trouve renforcée. Un élève de la Yechiva Tom’heï Temimim se trouve en Terre Sainte et il va à l’encontre du besoin du moment, surtout en cette génération orpheline ! Il ne diffuse pas les valeurs juives, en général, l’enseignement de la ‘Hassidout, ses voies et ses pratiques, en particulier !
Vous devez donc vous consacrer à tout cela, au moins à partir de maintenant, dans toute la mesure de vos moyens et même au-delà de ceux-ci. En pareil cas, comme le tranche le Tribunal céleste, le succès est assuré. Puisse D.ieu faire que cette situation soit réparée, au moins à l’avenir. Peu à peu, vous comblerez tout ce qui a manqué au cours des années passées.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,