Par la grâce de D.ieu,
1er Mar’hechvan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
On m’a transmis, aujourd’hui, votre lettre, datée de la fin de Mena’hem Av, avec ce qu’elle contenait. Je suis un peu surpris qu’elle ait pris tant de retard.
J’ai pris connaissance de votre style avec plaisir, de la manière dont vous décrivez votre généalogie. Je suis convaincu que ce que vous avez écrit émanait de votre cœur. Ainsi, l’élévation est assurément présente, telle qu’elle découle de la tradition ancestrale et on la ressent concrètement dans sa vie.
En effet, le cœur est le “ roi ” de tous les membres. Les Juifs font le bien et ils considèrent les autres avec générosité. En conséquence, vous influencez sûrement les autres pour qu’ils en fassent de même.
Vous écrivez que votre grand-père appartenait à la maison d’étude du Tséma’h Tsédek. J’aimerais savoir s’il a laissé des notes ou des écrits de ‘Hassidout qui ne seraient pas encore imprimés. Le cas échéant, y en a-t-il une liste, qu’il soit possible de consulter ? Je vous en remercie d’avance.
Sans doute rencontrez-vous, de temps à autre, les ‘Hassidim de Tel Aviv et vous visitez les institutions ‘Habad de Terre Sainte, en particulier la Yechiva Tom’heï Temimim, à Kfar ‘Habad. Nos Sages émettent un principe : “ Décoche une flèche en l’air. Elle retombera sur sa pointe. ”
Avec ma bénédiction pour concevoir une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive, de tous vos enfants, conformément à leur ascendance de laquelle ils seront fiers,