Lettre n° 3841

Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Mar’hechvan
5716, Brooklyn,

Je te salue et te bénis,

Je fais réponse à ta lettre du 26 Tichri, dans laquelle tu poses les questions suivantes :

A) Comment écarter les pensées qui ne sont pas souhaitables ?

La solution, en la matière, est bien connue : “ Un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité ”. Il faut donc se concentrer sur des pensées de Torah et de prière, connaître par cœur quelques chapitres de Michna, de Tanya et, si possible, quelques discours ‘hassidiques que l’on peut comprendre aisément. Grâce à tout cela, on peut se délivrer des pensées qui ne sont pas bonnes.

B) Que faire lorsque tout est effectué d’une manière intéressée ?

Il convient d’être prudent, en la matière, car, bien souvent, lorsque le mauvais penchant souhaite empêcher l’homme d’adopter un bon comportement, c’est sur ce chemin qu’il s’engage. Il tente de le convaincre qu’il n’est pas désintéressé et qu’il est donc préférable qu’il ne fasse rien.

Nos Sages tranchent que l’on doit adopter l’attitude inverse : “ Un homme doit se consacrer à la Torah et aux Mitsvot, même s’il ne le fait pas pour Son Nom. En effet, c’est ainsi qu’il parviendra à le faire pour Son Nom ”.

En conséquence, il convient, bien entendu, de faire en sorte qu’à terme, on agisse de manière désintéressée. Mais, d’emblée, il ne faut pas se retenir de faire toute bonne chose, ce qu’à D.ieu ne plaise, de la manière qui vient d’être décrite.

En la matière, on reçoit pleinement l’aide de D.ieu en venant en aide à ses amis et à son entourage, en les rapprochant des valeurs juives, en général et de la ‘Hassidout, en particulier. Il y a là une Tsédaka spirituelle et c’est à ce propos qu’il a dit : “ La Tsédaka élève une nation ”, comme l’explique le Torah Or, au début de la Parchat Béréchit.

Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec joie et crainte de D.ieu,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,