Par la grâce de D.ieu,
25 Tichri 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, une première information, puis la bonne nouvelle selon laquelle l’intervention chirurgicale de votre épouse s’est bien passée et a été une réussite. Puisse D.ieu, Qui guérit toute chair et réalise des merveilles, faire en sorte qu’elle retrouve ses forces promptement et qu’à l’avenir, vous m’annonciez uniquement de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.
Vous connaissez le sens de l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ toute année qui est pauvre, en son début, s’enrichit, en sa fin ”. Une différence est ainsi faite(1) entre le temps qui précède les sonneries du Choffar et les prières(2), d’une part, celui qui le suit, d’autre part.
Avant celles-ci, en effet, on est encore soumis au jugement. Puis, grâce aux sonneries du Choffar et aux prières, D.ieu quitte le trône de la rigueur et Il prend place sur celui de la miséricorde. Alors, tous les enfants d’Israël, ainsi qu’il est dit “ Tout Ton peuple est fait de Justes ”, sont immédiatement inscrits et scellés dans le livre des Justes.
Puis, tout au long de l’année, chaque jour reçoit son apport spécifique, forgeant les réceptacles qui suscitent et intègrent le bien que l’on a obtenu à Roch Hachana. Ces réceptacles appartiennent à la Torah et aux Mitsvot. L’un d’entre eux est le fait d’exercer une influence positive sur son prochain.
Combien plus en est-il ainsi pour celui à qui D.ieu a accordé des capacités dans le domaine de l’éducation. Un tel homme doit utiliser pleinement toutes ses capacités, afin de former des élèves ayant la crainte de D.ieu, étudiant la Torah et mettant en pratique les Mitsvot.
Le mérite de ce qui est public vous vient en aide et vous permet de révéler une bénédiction abondante et la réussite, en tout ce qui vous concerne, de même que les membres de votre famille.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) C’est ce qui est ici appelé le début et la fin.
(2) De Roch Hachana.