Par la grâce de D.ieu,
8 Elloul 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu connaissance, il y a quelques temps, de ce qui s’est passé entre vous et cette personne. Il semble que celle-ci vous a présenté des excuses, mais que vous ne lui ayez pas répondu.
Si tout cela est exact, il est sûrement inutile de vous rappeler la loi de notre Torah, Torah de vie, relative à un homme qui a subi un affront et auquel on présente des excuses. Vous savez, a fortiori, ce qui est dit, à ce propos, dans la ‘Hassidout.
Combien plus cela s’applique-t-il en Elloul, lorsque l’on établit le bilan moral de tous les mois de l’année écoulée. Malgré ce qui s'est passé, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il accepte de pardonner, souhaite qu’il ne reste pas de trace. Bien plus, selon Igueret Ha Techouva, de l’Admour Hazaken, au chapitre 2, “ Il accepte que l’on voit, de nouveau, la face du Roi ” ”.
Mais, l'on comprend la suite qui est donnée à une telle requête lorsque l’on adopte soi-même le comportement inverse. Et, s’agissant d'un affront qui est fait par un homme de chair et d’os, étant ce qu’il est, point n’est besoin de préciser ce qui est bien évident. Vous consulterez, à ce propos, Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 25.
Mais, peut-être cette information n’est-elle pas fondée. En tout état de cause, j’attends de vos bonnes nouvelles, par retour du courrier.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,