Par la grâce de D.ieu,
24 Mena’hem Av 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que, lorsque vous étudiez la Torah, il vous arrive parfois de ne pas comprendre le cours auquel vous assistez. Vous en concevez de la tristesse.
Une telle situation est fréquente, chez de nombreux élèves. Il n’y a donc pas lieu de s’en affecter outre mesure, même si, bien évidemment, il faut réduire, au maximum, ces minutes pendant lesquelles la compréhension est absente.
L’une des solutions, en pareil cas, est l’étude sur texte. Ainsi, lorsque vous écoutez le cours, vous aurez devant vous un livre ouvert, à la page sur laquelle il porte. Parfois, il est même bon de fermer les yeux, pendant quelques instants. En effet, cette réduction de la vision favorise l’audition et la réflexion. De plus, il ne faut pas non plus exagérer cette incompréhension. Elle ne dure sans doute que quelques instants et elle provient sûrement du fait que la pensée est saisie par d’autres idées.
Vous me dites que, en méditant à la signification des mots de la prière, vous prenez du retard, par rapport à la communauté. A ce sujet, vous demanderez un conseil à votre professeur, qui vous indiquera comment étudier et comment prier. Et, vous vous conformerez à son avis.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui de votre frère, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous gardez sûrement les trois études concernant chacun, qui ont été instituées par mon beau-père, le Rabbi. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et elles sont bien connues. Et, vous engagerez votre grand frère à en faire de même. Comme le veut la coutume juive, vous prendrez cet engagement sans en faire le vœu. Pour autant, il faudra le respecter scrupuleusement.
Que D.ieu vous accorde la réussite dans l’étude de la Torah, avec la crainte de D.ieu et que vous mettiez en pratique les termes du verset : “ Servez D.ieu dans la joie ”.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,