Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée. Vous me dites qu’il y a quelques temps, vous avez poursuivi des études à la Yechiva, avec succès. Par la suite, vous considérez avoir perdu cette réussite. Vous êtes incapable de vous lier à l’étude. Vous avez, en conséquence, un sentiment d’infériorité et vous ne savez pas si vous connaîtrez la réussite, dans l’étude. Vous me demandez ce que j’en pense.
Si vous voulez m’écouter, chassez ce sentiment et toutes ces pensées, non seulement de votre cœur, mais aussi de vos quatre coudées. Poursuivez votre étude de notre Torah, Torah de vie. Néanmoins, vous demanderez au recteur de la Yechiva, de vous permettre d'apprendre ce que vous désirez, dans un premier temps, dans la classe qui vous convient. Toutes vos craintes sont sans fondement. Elles ne sont que des artifices du mauvais penchant.
Néanmoins, en toute situation, chacun a besoin de l’aide de D.ieu. Le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”. Il serait donc bon que vous deveniez le guide spirituel d’un groupe de jeunes gens qui, bien entendu, seront plus jeunes que vous. Lorsque vous n’étudierez pas vous même, vous leur enseignerez la Paracha de la semaine, les lois qu'ils appliqueront au quotidien, ou, plus exactement, vous en parlerez avec eux, vous les conseillerez à travers les coutumes juives.
Je suis convaincu que vous connaîtrez la réussite, dans ce domaine et cela sera une preuve de plus que toutes vos craintes n’ont pas lieu d’être. De la sorte, vous progresserez dans votre étude et vous le ferez avec succès.
Sans doute garderez-vous, à partir de maintenant, les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. De même, vous donnerez deux ou trois pièces à la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière. Bien évidemment, vous adopterez toutes ces pratiques sans en faire le vœu.
Avec ma bénédiction pour donner, au plus vite, de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,