Lettre n° 3609

Par la grâce de D.ieu,
3 Tamouz 5715,
Brooklyn,

A madame Ra’hel(1),

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 29 Sivan, dans laquelle vous me décrivez les longues réunions féminines, qui ont été fructueuses. Vous me dites surtout que vous comptez désormais de nouveaux membres.

J’espère que l’on ne se contentera pas de ce qui a été fait jusqu’à maintenant, que l’on agira pour développer tout cela, tant par le nombre des membres que par le contenu. La pratique fait la preuve qu’en étant réellement motivé et en agissant avec l’énergie qui convient, on obtient de D.ieu une réussite surnaturelle.

Vous projetez de collecter des fonds, même s’il s’agit de petites sommes, à chaque réunion. En la matière, il convient d’être très prudent et de ne pas prendre le risque de repousser celles qui, parfois, ne peuvent même pas contribuer, par une petite somme. De plus, il ne faut pas donner l’impression qu’il s’agit d’une institution destinée à la collecte, ce qui, parfois, a pour effet de jeter le discrédit également sur les autres activités.

S’il est nécessaire de réunir une certaine somme, je pense qu’il est préférable, de différents points de vue, d’organiser, une fois, une réunion dans ce but. En revanche, il ne faut pas introduire une connotation financière en chaque réunion.

Vous trouverez ci-joint une copie de ma lettre collective, adressée à l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad. J’espère que vous trouverez l’occasion d’en transmettre le contenu, intégralement ou bien dans ses grandes lignes, aux participantes à votre réunion, qui sont également concernées par ce qu'elle explique. D’après ce que vous m’écrivez, votre association porte un autre nom(2), mais ceci n’est pas essentiel. Seul importe le contenu.

Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, de même que de vous-même, de votre mari et de vos enfants,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Madame R. Lewin, de Sunderland, Angleterre.
(2) Ne mentionnant pas celui de ‘Habad.