Par la grâce de D.ieu,
23 Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m'écrivez ce qui suit:
A) J'ai indiqué(1) qu'il fallait étudier les chapitres 27 à 29 du saint Tanya, de même que ceux qui les précèdent et ceux qui les suivent. Or, vous en tirez une conclusion incidente, dont je ne comprends pas la signification.
Au sens le plus simple, je faisais référence à la condamnation de la tristesse que l'on trouve dans ces textes, au tort qu'elle cause. Or, la réflexion suffit pour l'écarter, de façon logique, même s'il semble que l'on est triste du fait des fautes que l'on a commises.
B) Vous avez un doute sur ce que j'écrivais à propos du don de la Tsédaka. Je disais qu'il faut y consacrer une pièce ou deux, avant la prière. Qu'en est-il lorsque l'on ne trouve pas de pauvre sur place?
Vous savez qu'en pareil cas, on transmet cette Tsédaka à un collecteur ou bien on la place dans un tronc disposé à cet effet.
C) Vous ne savez pas ce que signifie un Mikwé Tehora. Dans ma lettre, ce dernier mot n'avait pas de Vav et il fallait donc lire, Mikwé Tahara(3). Je voulais dire que vous devez adopter les règles de l'immersion rituelle définies par Ezra(4) et, si possible, le faire dans un Mikwé qui permet de s'élever vers un niveau de sainteté encore plus considérable(5).
Le Talmud présente une situation comparable, lorsqu'il mentionne l'immersion du grand Prêtre, pendant le Yom Kippour, entre deux étapes de son service.
Je suis surpris que vous ne disiez rien de la lecture quotidienne des Tehilim, après la prière. Puisse D.ieu faire que ce soit un oubli dans votre lettre, mais non dans l'action concrète.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Dans la lettre n°3415.
(2) Un Mikwé pur.
(3) Un Mikwé purificateur.
(4) Soit après chaque relation conjugale.
(5) Un Mikwé, qui est constitué d'eau de pluie.