[20 Sivan 5715]
Toute prise de conscience est, dans un premier temps, principalement constituée de lumière. On en est donc émerveillé et enthousiaste, à l’évidence. Mais, au final, l’action concrète doit changer, au quotidien et il faut que les lumières s’introduisent dans des réceptacles. Dès lors, il est nécessaire d’occulter son émotion, de ressentir moins clairement l’enthousiasme, de se consacrer sur l’acte, qui est bien la finalité ultime.
N’écoutez donc pas les incitations de votre mauvais penchant, affirmant que tout cela doit vous conduire à la tristesse, ce qu’à D.ieu ne plaise. Servez D.ieu, bien au contraire, de façon méthodique. Introduisez les lumières dans de nombreux réceptacles. Dans le domaine de la Sainteté, il est un principe établi selon lequel “ je le renverrai peu à peu ”. Il s'applique pour l’étude de la Torah comme pour la pratique des Mitsvot, en particulier pour l’amour du prochain. On ne peut le réaliser en une seule fois, par un bond en avant, si ce n’est dans des situations particulières.
Pour tout cela, il est nécessaire d’avoir un corps en bonne santé et il faut donc adopter un comportement en rapport, pour tout ce qui concerne la nourriture, la boisson et le sommeil.
Le Tanya dit, au chapitre 7, que "celui qui mange de la viande grasse de bœuf afin d'atteindre la largesse d'esprit, pour D.ieu et pour Sa Torah, est considéré comme s'il offrait un sacrifice". Et, "la Torah a accordé au médecin le pouvoir de guérir". En conséquence, lorsqu'il y a le moindre doute, à ce sujet, ou bien si l'on éprouve de la douleur, il faut le consulter et se conformer à sa prescription. Si l'on adopte une telle attitude, pas à pas, on connaît le succès moral et donc également matériel.
D.ieu nous a ordonné d'être joyeux en tout état de cause et l'on peut vérifier concrètement que ce qui est accompli joyeusement est plus parfait et plus noble. Et, cela est bien utile pour la santé physique comme pour la santé morale.