Lettre n° 3502

Par la grâce de D.ieu,
23 Iyar 5715,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue(1),

Je fais réponse à votre lettre du 3 Iyar , dans laquelle vous m’apprenez que votre état de santé s’est amélioré, bien que vous n’ayez pas encore recouvré toutes vos forces. Il est à peu près certain que ces séquelles ne sont qu’imaginaires. Vous cesserez donc d’y penser. Bien évidemment, cela ne vous empêche pas de vous conformer aux prescriptions des médecins. Ainsi, vous serez effectivement en bonne santé.

Vous évoquez les pratiques positives(2) que vous avez adoptées, depuis quelques années déjà. Votre mari, en revanche, ne l’a pas encore fait. Je suis certain que, si on lui en explique le sens, il ne vous empêchera pas d’agir de la sorte. Bien plus, à son tour, il en fera de même. En effet, il y a là une indication céleste, établissant que cette pratique le concerne.

Vous connaissez le proverbe du Baal Chem Tov(3) que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon lequel tout ce qu’un Juif voit ou entend lui délivre un enseignement pour le service du Créateur. Or, dès lors qu’une telle pratique s’est introduite dans vos quatre coudées, il peut également l’adopter et celle-ci le concerne.

Ce qui est dit de l’ensemble de notre sainte Torah, “ ses voies sont des voies agréables et tous ses chemins sont paix ”, s’applique également, en la matière. Il faut donc lui expliquer tout cela, sans provocation, de manière agréable et paisible. Ainsi, la paix, et donc la bénédiction de D.ieu, se raffermiront, dans votre foyer. En effet, notre Michna tranche que la paix est le réceptacle de la bénédiction du Saint béni soit-Il.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Permettant de mieux accomplir la Mitsva.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°3381.