Lettre n° 3492

Par la grâce de D.ieu,
18 Iyar 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de lundi. Comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elle ait une prompte guérison.

De la manière dont vous décrivez la situation, dans votre lettre, il semble qu’une large part de ses douleurs soit d’origine nerveuse. Aussi, elle pensera le moins possible à tout cela, en se concentrant sur d’autres idées et, avant tout, elle raffermira sa confiance en D.ieu, Qui “ guérit toute chair et accomplit des merveilles ”. De la sorte, elle guérira au plus vite.

Bien évidemment, ceci n’exclut pas le fait de se conformer aux prescriptions du médecin. En effet, il est dit que “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ” et il faut donc systématiquement emprunter les voies de la nature.

Conformément au proverbe du Baal Chem Tov que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, tout ce qu’un Juif voit ou entend doit lui délivrer un enseignement sur sa manière de servir D.ieu. Or, vous précisez, dans votre lettre, que vous exercez des fonctions dans la police. Vous devez donc saisir toute occasion qui se présente pour sanctifier le Nom divin en montrant que “ D.ieu instaure Son autorité sur la terre ”, selon le verset Job 38, 33.

Il doit en être ainsi dans votre vie privée comme dans l’exercice de vos fonctions. Puisse D.ieu faire que cela contribue également à la satisfaction de vos besoins, en général et à l’amélioration de l’état de santé de votre épouse, en particulier.

Avec ma bénédiction,