Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous évoquez le rite de la prière et vous me demandez comment expliquer cette idée aux membres de la synagogue(2).
Vous consulterez l’introduction du Chaar Ha Collel, reproduisant l’enseignement de nos saints maîtres, affirmant que le rite du Ari Zal s’adresse à chacun. Les responsa du Maharachdam, partie Ora’h ‘Haïm, disent que l’on peut changer le rite Ashkénaze pour le rite Séfarade. La même affirmation figure également dans les responsa Divreï ‘Haïm, tome 2, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 8.
Certes, le ‘Hatam Sofer, partie Ora’h ‘Haïm et les responsa du Maharam Shik, partie Ora’h ‘Haïm, s’interrogent, à ce sujet. Néanmoins, vous consulterez les responsa Beth Ha Yotser, parties Ora’h ‘Haïm et Yoré Déa, les responsa Min’hat Eléazar, tome 1, chapitre 11, qui répondent à toutes ces questions et concluent qu’il est permis de changer pour aller du rite Ashkénaze vers le rite Séfarade(3). En revanche, aucun avis ne permet de passer du rite Séfarade au rite Ashkénaze.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav C. H. Polner. Voir, à son sujet, la lettre n°3788.
(2) L’importance du rite Ari Zal.
(3) Voir également, à ce sujet, la lettre n°3400.