Par la grâce de D.ieu,
27 Nissan 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chlomo Ovadya(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 Nissan, dans laquelle vous me décrivez votre activité sacrée. Vous me dites que, dans la mesure du possible, vous vous efforcez d’influencer positivement votre entourage, de rapprocher les cœurs de notre Père, Qui se trouve dans les cieux, en encourageant la pratique de la Torah et des Mitsvot. Vous m’interrogez sur les livres et les brochures qui traitent de cette question.
Les recueils de commentaires sont particulièrement nombreux et les ouvrages de ‘Hassidout, plus encore, qui sont emplis d’encouragement à mettre en pratique le Judaïsme et à le diffuser. Plusieurs de ces livres sont disponibles chez le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, multiplie les accomplissements positifs, est plein d’enthousiasme, Rav Mi’haël Lipsker(2). A ceci, s’ajoute tout ce qu’il pourra vous expliquer oralement.
Tout cela dépend de deux points, définis dans des citations bien connues de nos Sages(3), “ les paroles de celui qui est animé par la crainte de D.ieu sont entendues ” et “ les propos émanant du corps pénètrent dans le cœur ”. En conséquence, plus vous approfondirez votre crainte de D.ieu, qui ne connaît pas de limite, car, si elle est “ de tout ton cœur et de toute ton âme ”, elle peut encore être “ de tout ton pouvoir ”, plus vous parlerez avec chaleur et plus vous connaîtrez la réussite, dans l’influence que vous exercez sur les autres.
Bien évidemment, vous devez vous-même adopter un comportement conforme à tout ce qui vient d’être dit. Il est clair que plus vous atteindrez la perfection et plus le poids de vos paroles sera déterminant.
Comme vous le demandez, on mentionnera le nom de votre mère près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël, afin que son état de santé s’améliore. Néanmoins, le saint Zohar, tome 1, page 84a et d’autres textes encore précisent qu’en pareil cas, on doit donner son nom et celui de sa mère(4). Vous voudrez bien me le communiquer, dans votre prochain courrier.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) De Meknès, Maroc.
(2) L’émissaire du Rabbi dans cette ville.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°3443.
(4) Et, non celui du père. Voir, à ce sujet, la lettre n°2530.