Par la grâce de D.ieu,
1er jour de ‘Hol Hamoed Pessa’h 5715,
Brooklyn,
A mon proche parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu, Rav Chmouel Mena’hem Mendel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous adresse ma bénédiction.
(Du fait de la sainteté de la fête, le Rabbi Chlita ne signe pas cette lettre. Je le fais donc à sa place.)
Le secrétaire,
A. Kwint,
N. B. : Vous citez le chapitre 37 du Tanya, à la page 48a : “ Chaque parcelle(2) ne descend pas ici-bas, bien qu’il s’agisse d’une chute considérable ”. Vous considérez que l’expression “ bien que ” est difficile à comprendre.
En l’occurrence, cette expression ne marque pas une opposition. Elle doit plutôt être lue comme “ en outre ”. De même, le verset dit “ et cela, en outre ” et nos Sages enseignent, au traité Sotta 89, “ en outre, il est annulé ”(3) ou encore “ et, en outre, la courbure du Jourdain ”. On peut trouver d’autres exemples.
On peut justifier le fait que l’Admour Hazaken emploie ce terme précisément ici, conformément au verset qui s’applique au contexte, “ en outre, Je l’ai fait ”, dans lequel ce mot a également le même sens et il est utilisé à dessein, comme on l’explique, dans la ‘Hassidout, à propos des “ quatre qui introduisirent leur propos par ‘bien que’ ”, en particulier dans le Likouteï Torah, au début de la Parchat Balak.
Notes
(1) Le Rav C. M. M. Schneersohn. Voir, à son propos, la lettre n°3382.
(2) D’âme.
(3) Dans ces deux citations est employé le mot Af, qui, d’ordinaire, signifie “ bien que ”.